Bien que cela soit considéré comme un redoublement dans la culture française, c’est pourtant une opportunité précieuse pour le développement de l’enfant.

 

Pour cela, il est nécessaire d’évaluer la maturité de l’enfant à travers une série d’évaluation, incluant :

• développement cognitif : capacités d’apprentissage et compréhension des concepts;

• développement émotionnel : gestion des émotions, relations sociales et autonomie;

• développement physique : motricité fine et globale adaptées à l’âge.

 

Cette évaluation permet de déterminer si une année supplémentaire de maternelle est bénéfique pour l’enfant, en tenant compte de ses besoins spécifiques.

 

Un enfant est considéré apte à passer en kita aleph lorsqu’il :

• est autonome;

• demande de l’aide si nécessaire;

• sait gérer ses difficultés, comme un conflit avec un camarade de classe;

• a acquis les bases nécessaires au niveau des apprentissages scolaires ( écrire son prénom, connaître les lettres, les chiffres, les couleurs, les formes, les sons…);

• joue et interagit naturellement avec des enfants de son âge.

 

On estime qu’il est préférable de refaire une année lorsque :

• l’enfant a un comportement enfantin;

• n’est pas autonome;

• pleure fréquemment;

• a des difficultés de séparation avec les parents;

• utilise encore une tétine;

• n’est pas encore propre;

• ne demande pas d’aide lorsqu’il en a besoin;

• les camarades de classes avec qui ils jouent sont plus petits que son âge;

• et lorsque sa taille est significativement inférieure à celle des enfants de son âge, ce qui pourrait influencer son intégration en classe supérieure.

 

L’évaluation consiste en plusieurs étapes :

• observations de l’enfant dans le cadre du gan;

• entretien avec la ganenette (enseignante);

• entretien avec les parents pour recueillir leur ressenti et leurs observations;

• si nécessaire, des tests d’évaluation spécifiques pour approfondir l’analyse, comme le test de Bar-Ilan, qui permet d’évaluer la maturité de l’enfant.

 

Vous avez la possibilité de demander à la psychologue du gan de réaliser cette évaluation ou de vous rapprocher d’un(e) psychologue privé(e).

 

Cette évaluation constitue un outil précieux pour vous aider à prendre une décision éclairée concernant la scolarité de votre enfant.

 

Il est important de noter que, malgré les conseils de la ganenette ou du psychologue, la décision finale revient aux parents.

Si vous optez pour l’année supplémentaire, le psychologue du gan doit vous fournir un document (ichour  אשור) et vous devez apporter ce document avant le 15 mai de l’année scolaire en cours au Minal a Hinour (מנהל החינוך) Service de l’Education.

 

Dans certains cas, il est possible de demander une commission exceptionnelle pour des enfants nés avant septembre. Si ces enfants présentent des difficultés émotionnelles ou un manque de maturité, il peut être envisageable d’obtenir un accord pour qu’ils bénéficient d’une année supplémentaire en gan.

 

Pour cela, des raisons valables doivent être présentées, telles que :

• une hospitalisation prolongée de l’enfant durant l’année de gan hova;

• la perte d’un proche;

• une séparation des parents;

• un traumatisme important;

• ou d’autres événements ayant un impact significatif sur son développement.

 

Comme mentionné dans un article précédent sur les aides disponibles, lorsqu’un enfant refait une année de gan, il est essentiel de lui apporter toutes les ressources nécessaires pour l’accompagner efficacement. Cela inclut :

• les tipoulim (orthophoniste, ergothérapeute, soutien émotionnel avec un tipoul rigchi);

• une ganenette shilouv, si l’enfant présente des difficultés dans les apprentissages scolaires.

 

Ces mesures visent à offrir à l’enfant un cadre adapté et à maximiser ses chances de réussite future.

 

J’espère que cet article vous aura été utile et vous aura apporté les informations nécessaires.

 

Claire BEN SADOUN

Psychologue de l’éducation

Tél: 058-6656904

Bat yam -Tel Aviv
 

SITE : https://fbensadoun.wixsite.com/psychologue-il