top of page

Comment faire face à l’anxiété de nos enfants ?

De nombreux enfants vont être exposés pour la première fois à des situations telles que devoir courir avec anxiété vers les abris de guerre « Miklat ».

 

Les résidents du Sud d’Israël, sont malheureusement habitués à vivre sous la menace des roquettes, mais c’est désormais une situation qui touche tous les citoyens d’Israël, qu’ils habitent dans le Sud, à Tel Aviv, à Jérusalem ou encore dans le Nord du pays.

 

Naturellement, nous souhaitons toujours faire le maximum afin de protéger physiquement nos enfants. Cependant, il ne faut pas négliger l’impact psychologique que peuvent avoir ces attaques sur nos enfants et il faut pouvoir être en mesure d’y faire face.
 

Voici quelques recommandations destinées aux parents, afin qu’ils puissent aider leur enfants:
 

 

1. Faites attention à vos réactions

Les enfants de tout âge, regardent leurs parents et apprennent d’eux. Il est recommandé de préserver une certaine routine. Faites attention à votre ton lorsque vous parlez, soyez calmes. Plus votre attitude sera détendue et sereine, plus vos enfants auront un sentiment de sécurité.
 

2. La vie continue comme d’habitude

Assurez-vous que vos enfants ne sautent pas de repas, et qu’ils aient leurs heures de sommeil. Gardez vos habitudes et les « règles de conduite » de votre foyer.
 

3.Etre préparé en cas d’urgence

Il est important que chaque enfant sache quoi faire au moment de la sirène, qu’il se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur. Plus les explications seront précises et concrètes, plus votre enfant sera prêt et confiant. De plus, donnez des responsabilités à chacun selon son âge. Par exemple : lorsque l’alarme retentit, l’ainé est responsable de prendre une bouteille d’eau avec lui dans les abris, le cadet prend un jeu qui a été préparé à l’avance etc… Cela permet de les responsabiliser et ainsi mieux affronter la situation.
 

4.Fournir des explications

Expliquer la situation, en adaptant votre discours à l’âge de l’enfant. Soyez à l’écoute de ses questions, et répondez exactement à ce qu’il demande. Attention à ne pas tomber dans le « trop-plein d’informations. » Répondez patiemment, jusqu’à ce qu’il obtienne une réponse qui le/la satisfasse.
 

5.Laisser les sentiments s’exprimer

Si vous voyez votre enfant agité, anxieux ou paniqué, n’ayez pas peur de le faire parler. Écoutez attentivement ce qu’il décrit. Il s’agit d’une excellente occasion pour vous de « saisir » ce que ressent votre enfant. Il s’agit d’une occasion en or pour « vider » toutes les peurs intérieures, et lui donner le sentiment qu’il/elle n’est pas le seul. Parfois, c’est tout ce qu’il faut.
 

6.Reconnaitre ses propres peurs 

Oui, les adultes aussi ont peur et c’est normal de le reconnaitre et d’en parler avec ses enfants. Cependant, il faut apprendre à chercher et à trouver des stratégies d’adaptation. Par exemple, dites aux enfants ce que vous faites, et vérifier avec eux ce qui les ferait se sentir mieux et plus détendu. C’est l’occasion d’être de nouveau un modèle pour vos enfants : comment réagir et garder son sang-froid malgré la peur.
 

7.Se détacher de la télévision

En effet, les déclarations télévisées peuvent effrayer les tout petits enfants. Evitez de laisser l’écran allumé durant la journée. Les déclarations des journalistes n’auront dans la plupart des cas aucun impact direct sur votre quotidien, au contraire elles ne font que augmenter le stress dans lequel vous et vos enfants vous trouvez.
 

8.Ecouter de la musique, regarder des films

La musique est apaisante. Ecouter la musique que vous aimez, ou regardez un bon film. Si c’est une comédie, c’est encore mieux. Un peu d’évasion n’a jamais fait de mal à personne.
 

9.Encouragez votre enfant à se livrer à un travail créatif

Peinture, sculpture, travaux pratiques…tout cela est très apaisant et cicatrisant – laisser s’exprimer la créativité nous donnent le sentiment de vouloir aller de l’avant.
 

10.Soyez tolérants face aux changements de comportement

En ces temps difficiles, l’enfant peut traverser une période de « régression » : il se peut qu’il mouille son lit…C’est une réaction qui peut se produire après une période de stress et d’anxiété. Soyez compatissants, et compréhensifs.
 

11.Gardez le sourire

Au-delà des mots, il est important que l’enfant se sente entouré, et en sécurité. Le langage du corps est très important, alors gardez le sourire !  
Toute forme de contact est recommandée, en fonction de vos préférences et de vos enfants: étreintes, caresses, chatouillement, massage…

 

 

Ces informations ont été traduites du site YNET et vérifiées par le Psychologue francophone Dr Binyamin Haddad


Ministère de l'Aliya et de l’Intégration : 
Chères familles, chers parents, voici des conseils et recommandations à suivre pour vous aider à rassurer vos enfants dans ces moments difficiles :

Document à télécharger 

 

Nathalie Darmon : Quelques suggestions pour gérer les azakots ( sirènes ) avec vos enfants.
 

Psychologue de l’enfance et de l’adolescence

Reçoit à Tel Aviv ou en téléconsultation.

☎️ 054 684 25 51 - https://www.psy-enfant-ado-en-ligne.com/

Naturellement, nous souhaitons toujours faire le maximum afin de protéger physiquement nos enfants.

Cependant, il ne faut pas négliger l’impact psychologique chez les enfants. Voici quelques conseils :  

Etre préparé en cas d’urgence. Laissez-en permanence à côté de la porte ou dans votre mamad, tout ce dont vous avez besoin pour ne pas à avoir à vous en soucier lors de la azaka. (Clés, sac avec bouteille d'eau etc.…).​

Pensez à esquisser un petit sourire rassurant, car la réalité de vos enfants est celle qu'ils lisent sur le visage de leurs parents.
Faites attention à votre ton lorsque vous parlez, soyez calmes. Plus votre attitude sera détendue et sereine, plus vos enfants auront un sentiment de sécurité. Ne pensez pas que c'est moins important pour les bébés, c'est l'inverse.
Vos visages sont leur unique moyen de communication dans lequel ils excellent plus que vous ne pensez.
Avec les bébés, essayez aussi de trouver votre calme intérieur, en le sentant, il se sentira lui aussi rassuré.
Pensez à prendre leur main ou à les porter. Un contact est nécessaire.


Vous pouvez acheter des petits casques audios pour enfants dans lequel vous pourrez leur mettre leurs comptines préférées ou un bruit blanc pour l’aider à se rendormir pour les plus petits ou une musique, afin d'atténuer le volume des boums.

On en trouve de toutes les couleurs (Disney, Harry Potter etc. 100 sh en moyenne).  

Avec les plus grands enfants, ou pour ceux qui refusent le casque, pensez à les faire chanter OU DE METTRE DE LA MUSIQUE et à les responsabiliser. C'est le sentiment d'impuissance qui est souvent à l'origine des post-trauma.
Donner leur une petite tâche à accomplir.
Prendre l'eau ou les gâteaux, allumer la lumière, ou prendre la main du petit frère etc.
 

Il est important que chaque enfant sache quoi faire au moment de la sirène, qu’il se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur. Plus les explications seront précises et concrètes, plus votre enfant sera prêt et confiant. De plus, donnez des responsabilités à chacun selon son âge.
Par exemple : lorsque l’alarme retentit, l'aîné est responsable de prendre une bouteille d’eau avec lui dans les abris, le cadet prend un jeu qui a été préparé à l’avance etc…
Cela permet de les responsabiliser et ainsi de mieux affronter la situation.  ​


Quand votre enfant atteint l'âge de comprendre, donnez lui une version adaptée à son âge. C'est important de mettre des mots pour permettre la symbolisation, une histoire.
N'oubliez pas que la réalité des enfants est très loin d'être celle des adultes. Une petite histoire simple en dessinant avec des gentils qui gagnent les méchants suffira.        
En dessinant ou en le jouant avec des figurines, pour qu'il se l'approprie selon ce qui lui convient à ce moment.
Les gentils ont des fusées magiques supersoniques qui montent jusqu'aux étoiles par exemple.​


Dans le miklat, essayez de créer un lieu confortable (petit matelas, couvertures, coussins, jeux).
Le doudou et la tétine, comme vous le savez sont essentiels dans ces moments. ATTENTION AUX CHUTES DANS LES ESCALIERS. CELA ARRIVE SOUVENT; ON DESCEND DOUCEMENT.

Pensez à donner à votre enfant une petite douceur pendant la hazaka afin que son cerveau enregistre aussi du positif, même minime. Le sucre ou le chocolat aident en cas de stress. Certaines mamans donnent un œuf kinder pour ajouter la surprise du cadeau.

Et surtout expliquez leur que le dôme de fer et les azakots sont justement là pour nous sauver la vie et cela nous sauve la vie !

C'est une sonnerie bruyante et dérangeante mais protectrice tels que les camions de pompiers, ou les voitures de police.

Créez des associations positives : Parlez à votre enfant des héros qui conduisent ces véhicules, comme les pompiers, les policiers et les ambulanciers. Dites-lui que ces personnes aident les autres et qu'ils sont là pour les protéger

Des chansons et des histoires pour rassurer 

bottom of page